LES ÉGARÉS
Ayana Mathis
Aux éditions Gallmeister, traduit de l’américain par François Happe
516 pages
Bonjour à vous !
Mon dernier roman lu et aimé… Un beau coup de ❤️ !
Ayana Mathis publie son deuxième roman aux éditions Gallmeister. Le premier Les Douze Tribus d’Hattie, lu il y a quelques années ne m’a pas laissée indifférente, loin de là !
C’est donc avec plaisir que je me suis plongée dans la lecture de « Les Égarés ».
Je vous plante le decor :
Les Égarés, ce roman choral évoque les existences de deux femmes Dutchess et Ava, la mère et sa fille.
Dutchess ex-chanteuse de blues vit à Bonaparte, petite ville de l’Alabama, « ville noire incorporée fondée en 1868″ comme on pouvait le lire sur un panneau à l’entrée de la ville. Bonaparte dans les années 30 était une ville florissante autogérée par la communauté afro-américaine. C’ est devenue une ville fantôme, petit à petit grignotée par Progress la ville voisine à forte majorité blanche. Dutchess vit avec son passé chevillé au corps en attendant le retour d’Ava.
Philadelphie dans les années 80, Ava accompagnée de son jeune garçon, traîne ses valises dans ce foyer miteux réservé aux femmes égarées. Elle a été chassée du domicile conjugal par un mari violent et jaloux.
Cass, le père de Toussaint, ex Black Panther a vaguement refait surface.
Ava doit faire des choix, retourner en Alabama chez sa mère ou essayer de survivre dans cette communauté appelée l’Arche qu’elle a intégrée avec son fils et Cass, le beau et charismatique Cassus Wright. A-t-il était un temps docteur ?
Que peut-elle offrir à Toussaint, il a besoin d’un avenir, pas d’une vie d’errance, alors…
Les Égarés est un roman intense. Transgénérationnel, c’est le portrait de deux femmes, à cette époque imprégnées du racisme ambiant, leurs combats pour une existence meilleure et la reconnaissance de toute une communauté dans l’Amérique des années 80.
Je remercie Gleeph et la maison d’édition Gallmeister pour la découverte de cette lecture.