Les Mangeurs de nuit
Marie Charrel
Aux éditions de l’observatoire, 304 pages
Un très beau roman évoquant légendes nippones et amérindiennes, un hommage à la nature et aux contrées sauvages de Colombie britannique .
Le lecteur découvre aussi un pan de l’histoire canadienne de la seconde guerre mondiale.
Hannah, fille d’immigrés japonais grandit beaucoup trop vite dans ce pays hostile. Son enfance est bercée par les contes que lui raconte son père. Il convoque pour elle les étoiles et tout un monde féerique.
Jack est un creek walker, un taiseux. Son travail consiste à compter les saumons des rivières de Colombie britannique, poissons participant à l’équilibre naturel de la forêt. Son enfance à lui, a été bercée par les contes amérindiens. Le chemin d’Hannah va croiser celui de Jack, ils en ressortiront tous deux différents…
Ce roman est à rapprocher du récit de Nastassja Martin « Croire aux fauves ».
Présentation éditeur
Hannah est une Nisei, une fille d’immigrés japonais. Si son père l’a bercée de contes nippons, elle se sent avant tout canadienne ; alors pourquoi les autres enfants la traitent-ils de « sale jaune » ? Jack, lui, est un creekwalker, il veille sur la forêt et se réfugie dans les légendes autochtones depuis le départ de son frère à la guerre. Le jour où l’ermite tombe nez à nez avec un ours blanc au cœur de la Colombie-Britannique, il croit rêver – la créature n’existe que dans les mythes anciens. Pourtant, la jeune femme inconsciente qu’il recueille semble prouver le contraire : marquée des griffes de la bête, Hannah développe d’étranges dons à son réveil.
Des années 1920 à l’après-guerre, Marie Charrel brosse le portrait d’une Amérique du Nord où la magie sylvestre s’enchevêtre à la fresque historique. Contes japonais et légendes indigènes se lient dans une fabuleuse ode à la nature et à la fraternité.