Éteindre le soleil
Ariane Bois
Aux éditions Plon, 192 pages
Comment se reconstruire lorsque la famille est pulvérisée, anéantie?
Les années de bonheur il y avait le père, la mère, le fils et la fille. Dans son récit, la fille Ariane convoque les siens, sa mère et son frère tous deux décédés et son père, sans oublier ses piliers ou ses remparts, son mari et ses enfants, sa bulle. L’équilibre de cette famille vacille le jour où Édith entre en scène. Cette femme, la nouvelle compagne veut elle aussi créer sa propre bulle.
Une bulle est une chose légère, aérienne, irisée lorsque les rais du soleil la caresse mais hélas, fragile et emportée par les tourments elle peut éclater…
Ce court roman est un témoignage des rapports douloureux et destructeurs de deux formes d’amours qui ne peuvent cohabiter.
Présentation éditeur
Ariane Bois évoque l’emprise au féminin, un récit intime et bouleversant.
Depuis toujours, ils forment un bloc. Un père à la Montand, aventurier à ses heures, solaire et flamboyant, engagé à gauche. Une fille, admirative, amoureuse des mots.
Ensemble, ils ont traversé les paysages riants de l’enfance mais aussi les pires épreuves : la perte d’un fils et d’un frère, puis celle d’une épouse et d’une mère, disparue à l’autre bout du monde. D’une famille de quatre, ils sont devenus deux, fragiles, blessés, mais obstinés à rétablir leur équilibre. Et puis survient une femme, éprise du père, qui l’apaise.
Pourtant, très vite, l’attitude d’Édith déroute. D’où viennent ces malentendus, ces piques, cette agressivité ? Lors d’un séjour en Provence, tout bascule et la folie s’invite. Jusqu’au vertige.
Ce récit est l’histoire d’un homme, pris au piège d’une relation toxique, et d’une fille prête à tout pour le sauver. Ariane Bois évoque ici l’emprise au féminin. Un texte intime et bouleversant.