Le dernier homme
Margaret Atwood
Traduit de l’anglais (Canada) par Michèle Albaret-Maatsch
Aux éditions Robert Laffont collection Pavillons
porcon : animal sur lequel on greffe des organes humains
Le projet porcon visait à produire une gamme d’organes humains irréprochables dans un modèle transgenique de porc knock-out. Ces organes étaient destinés à faciliter les transplantations et à limiter les rejets, mais aussi à résister à des agressions de microbes opportunistes et de virus dont les souches se multipliaient d’années en années. Un gène de croissance rapide était introduit dans leur génome afin que le cœur, le foie et les reins des dits porcons arrivent plus vite à maturité… «
Quel roman foisonnant !
Ce roman d’anticipation s’attache encore une fois à décrire les travers de notre société, la conduisant à sa perte.
Présentation éditeur
Un chef-d’oeuvre d’anticipation, au même titre qu’Orange mécanique et Le Meillèur des mondes.
Renouant avec la tradition des Huxley, Orwell, Bradbury et de sa Servante écarlate, Margaret Atwood nous plonge dans un univers à la fois familier et terrifiant. Un monde dévasté à la suite d’une catastrophe écologique sans précédent, où se combinent des conditions climatiques aberrantes, des manipulations génétiques délirantes et un virus foudroyant prompt à détruire l’ensemble de l’humanité. D’ailleurs, c’est presque fait : d’êtres humains, au début du Dernier Homme, il ne reste que Snowman, lequel est confronté à d’étranges créatures génétiquement modifiées – les Crakers, une nouvelle race d’ « humains » programmés pour n’être sujets ni à la violence, ni au désir sexuel, ni au fanatisme religieux-, et à des animaux hybrides qui s’appellent désormais porcons, louchiens ou rasconses… Ce monde visionnaire, c’est presque le nôtre…
Pamphlet politique, conte prophétique : avec son humour noir et son intelligence acérée, un souffle romanesque inouï et une générosité contagieuse, le « meilleur des mondes » glorieusement inventif de Margaret Atwood nous tend un miroir saisissan t de vérité.