La Prisonnière du temps
Kate Morton
Traduit de l’anglais (Australie) par Anne-Sylvie Homassel
Aux éditions Presses de la Cité, 619 pages
L’art, source d’inspiration…
Élodie Winslow, jeune archiviste travaille pour le compte d’une société qui honore la mémoire de son généreux et altruiste fondateur James Stratton qui, en son temps, oeuvra pour la cause ouvrière.
Ce roman de pure fiction s’étale sur un peu plus de cent cinquante années avec plusieurs voix et protagonistes, peintres de la Royal Academy, écrivains, journalistes, photographes et musiciens. Élodie déroule l’échelle du temps par petites pièces scrupuleusement répertoriées dans ses dossiers. Qui est donc cette jeune femme sur cette vieille photo jaunie ?
Ses propres souvenirs d’enfance s’entremêlent et font échos à ses découvertes.
Roman foisonnant où le lecteur se balade d’une époque à une autre.
Présentation éditeur
« Mon vrai nom, personne ne s’en souvient. La vérité à propos de cet été-là, personne ne la connaît »
À l’été 1862, un groupe de jeunes peintres proches des Préraphaélites, menés par le talentueux Edward Radcliffe, s’installe au Birchwood Manor, sur les rives de la Tamise. Là, inspiré par sa muse, la sulfureuse Lily avec qui il vit une passion ravageuse, Edward peint des toiles qui marqueront l’histoire de l’art. Mais à la fin de sa retraite, une femme a été tuée, une autre a disparu, un inestimable diamant a été dérobé, et la vie d’Edward Radcliffe est brisée.
Plus d’un siècle plus tard, Elodie Winslow, jeune archiviste à Londres fiancée à un golden-boy qui l’ennuie, découvre dans une vieille sacoche deux objets sans lien apparent : le portrait sépia d’une femme à la beauté saisissante en tenue victorienne, et un cahier de croquis contenant le dessin d’une demeure au bord de l’eau. Pourquoi le Birchwood Manor semble-t-il si familier à Elodie ? L’inconnue de la photo pourra-t-elle enfin livrer tous ses secrets ? Et si, en l’entraînant sur les traces d’une passion d’un autre siècle, son enquête l’aidait à percer le mystère de ses propres origines et à enfin mener la vie qu’elle désire ?
Pour aller plus loin…
Le pré raphaelisme est un mouvement qui est né en Angleterre vers 1850, initié par de jeunes peintres qui « souhaitent retrouver l’intensité des couleurs et la complexité des compositions du XVème siècle italien et de l’art flamand. »
Ce tableau peint en 1866 par Dante Gabriel Rosetti et intitulé « Lady Lilith » n’est pas sans rappeler Lily, héroïne de ce roman.
https://www.franceculture.fr/emissions/lart-est-la-matiere/les-preraphaelites-un-monde-reveur