Madame Einstein
Marie Benedict
Traduit de l’anglais (américain) par Valérie Bourgeois
Aux éditions 10-18, 379 pages
Cette fiction relate la rencontre d’Einstein avec sa première épouse, elle-même scientifique qui aurait interrompue une carrière très prometteuse pour collaborer avec Einstein. Mathématicienne, Mileva Maric aurait participé de très près aux travaux sur la théorie de la relativité. Cette femme se serait sacrifiée pour le bien-être et l’aboutissement de la carrière d’Einstein. C’est un portrait fort sur un personnage de l’ombre. Ce roman décrit une femme touchante essayant de vivre à contre-courant d’une société où l’esprit féminin est inexistant intellectuellement. C’est aussi le portrait d’un homme égocentrique et violent, un mari menteur et volage, un père absent, une version peu connue du génie reconnu.
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Présentation éditeur
L’autre génie
Zurich, 1886. Mileva Marić quitte sa Serbie natale et décide de braver la misogynie de l’époque pour vivre sa passion de la science. À l’Institut polytechnique, cette étrangère affublée d’une jambe boiteuse, seule femme de sa promotion, est méprisée par tous ses camarades. Tous, sauf un étudiant juif farfelu, aux cheveux ébouriffés, stigmatisé par sa religion. C’est Albert Einstein. Les deux parias tombent aussitôt amoureux. Et élaborent ensemble leur pensée scientifique. Mais y a-t-il de la place pour deux génies dans un même couple ? De drames domestiques en humiliations conjugales, Mileva apprend la dure réalité du mariage, passé les premières ferveurs de l’amour.
Dans un récit à la première personne aux poignants accents de vérité, Marie Benedict rend hommage à l’une des femmes les plus bafouées de l’histoire du xxe siècle, dont la contribution à la théorie de la relativité a donné lieu à un virulent débat, et brosse un portrait nuancé – mais toujours documenté – de celui qui reçut à lui seul tous les honneurs.