Esprit d’hiver
Laura Kasischke, traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Laura Tronchet
Aux éditions Bourgois, 296 pages
Cette histoire m’obsède… elle m’a bousculée, dérangée et bouleversée.
Pour conjurer le sort, après l’avoir refermé sur sa dernière page, je me suis empressée de ramener ce roman à la médiathèque où je l’avais emprunté…
C’est en apparence l’histoire banale d’une mère qui tente de se débrouiller, de faire avec… et d’une enfant adolescente,Tatiana, son enfant, adoptée.
Ce récit c’est l’histoire d’une seule journée, le jour de Noël. La mère s’affaire dans la cuisine autour de la préparation du repas de fête. Dehors, il neige…
Dans cette ambiance feutrée, les souvenirs remontent… Arrivée à la centième page, je n’en pouvais plus, je m’ennuyais. Curieuse de savoir pourquoi ce roman faisait autant parler de lui, je suis allée lire… la fin. Et la surprise, j’ai trouvais un sens à ma lecture, de la cent-unième page jusqu’au point final.
Quatrième de couverture
Réveillée tard le matin de Noël, Holly se voit assaillie par un sentiment d’angoisse inexplicable.
Rien n’est plus comme avant. Le blizzard s’est levé, les invités se décommandent pour le déjeuner traditionnel. Holly se retrouve seule avec sa fille Tatiana, habituellement affectueuse, mais dont le comportement se révèle de plus en plus étrange et inquiétant…
Et si c’était elle, le grand écrivain contemporain ? Laura Kasischke, s’impose, livre après livre, comme la plus douée des romancières de sa génération. » François Busnel, Lire
« Douce et inquiétante, experte en malaise phosphorescent et ouaté, de livre en livre, elle a su bâtir un univers sans pareil, suspendu dans la rêverie aveuglante qui précède toujours le drame, ce moment de flottement où la clairvoyance se débat pour se faire entendre. »
Marine Landrot, Télérama
llustration de couverture :
John Register, The Light in the Mirror , huile sur toile (détail)
Courtesy of Modernism Gallery, San Francisco