Spiridon Superstar
Philippe Jaenada auteur, Christian De Metter illustrateur
Collection Incipit aux éditions Prisma et Steinkis Groupe, 179 pages
Incipit est une « Collection qui propose à de grands écrivains de redonner vie à une première fois historique et d’en faire un objet littéraire personnel. » FB Incipit
Ce soir, cérémonie d’ouverture des J O de Rio, j’entame la lecture de « Spiridon Superstar » de Philippe Jaenada. Une lecture très agréable.
C’est avec beaucoup d’humour que l’auteur revient sur la petite histoire des premiers Jeux Olympiques modernes avec le Marathon pour fil rouge, l’évolution des jeux, le nombre des épreuves de la Grèce Antique à ces toutes nouvelles olympiades, le rôle tenu par Coubertin, la place de la gente féminine au cours des siècles…
Sans aucun doute, je vais suivre cette collection… de petites histoires qui contribuent à l’histoire de notre monde contemporain, avec au catalogue, l’histoire de:
- la première femme de l’académie française L’ancien régime de François Bégaudeau
- du premier festival de Cannes Un ruban de rêve de Gonzague Saint Bris
- le premier malade du sida Patient zéro de Philippe Besson
- le premier bikini Deux-pièces d’Eliette Abécassis
- les premiers congés payés Les délices de 36 de Nicolas Rey
Quatrième de couverture
Ce vendredi 10 avril 1896, les premiers Jeux Olympiques de l’histoire moderne sont sur le point de se terminer.
Les grecs n’ont encore remporté aucune médaille. Et c’est aujourd’hui la dernière épreuve: celle du marathon. Spiridon Louis est là, tenant à la main la belle paire de chaussures neuves que plusieurs habitants de Maroussi se sont cotisés pour lui offrir, et se demandant sans doute un peu, timidement, ce qu’il est venu faire dans cette galère…
Extrait:
… »Quatorze olympiades plus tard, en 720, le fougueux Orsippos de Mégare mouline tellement des pinceaux pendant la course qu’il en perd son pagne à mi-chemin. Têtu et déchaîné, il termine tout de même le parcours la pudeur au vent, et l’emporte. En son honneur, on décide que les athlètes concourront désormais entièrement nus. Ils se recouvrent tout de même le corps d’huile d’olive et de sable pour se protéger la peau, mais ça doit malgré tout valoir son pesant de raisins secs, comme spectacle »…